Typologie(s)

immeuble de bureaux

Intervenant(s)

E. DE VIGNE1898

Paul SAINTENOYarchitecte1926

Styles

Éclectisme
Art Déco

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33653
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Description

À l’angle, immeuble de la «Société Générale des Minerais», dont le noyau est formé par l’ancien immeuble de bureaux de la «Compagnie Mutuelle de Tramways», érigé en style éclectique sur les plans de l’architecte E. De Vigne en 1898.

Initialement, façade classicisante en pierre d’Euville, de trois niveaux et sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., avec ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. latéral marqué par un oriel et un belvédère; fenêtres du deuxième niveau rehaussées de bas-reliefs représentant les signes du zodiaque exécutés par le sculpteur I. De Rudder. Ce noyau correspond actuellement à la partie centrale de la façade, accostée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Agrandi en respectant le style d’origine, et transformé à l’intérieur : première phase réalisée sur les plans de l’architecte P. Saintenoy de 1926, comprenant l’ajout d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à gauche et d’un quatrième niveau sous toiture mansardée; phases suivantes dues aux plans de l’architecte G. Deru de 1947, avec l’ajout de trois travées à droite, le remaniement de l’entrée et la suppression de l’oriel et de 1953, avec l’adjonction de l’aile d’angle, de deux fois trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade..

Vers la rue des Sables, n° 3, aile attenante construite en style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., également sur les plans de l’architecte P. Saintenoy de 1926, achevée en 1928.
Façade principale et ossature en béton armé; quatre niveaux avec entresol et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toiture mansardée couverte d’ardoises. Horizontalement rythmée par les entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., verticalement par les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. en T; travée axiale ajourée de fenêtres triples, géminées pour les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales. Convertie en entrée principale, partie inférieure de la façade — jadis ouverte de portes de garage — sous baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte séparées par de courtes colonnes engagées. Deux étages inférieurs liés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. et animés d’allèges ouvragées; troisième étage traité en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.; ouvertures séparées par les mêmes pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. en T. Corniche cantonnée de désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et couronnée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. rectangulaires. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de bois caractéristiques. Au n° 21, extension sur les plans des architectes C. et J.P. Housiaux de 1972-1974, actuellement séparée de l’ensemble.

Rénovation totale terminée en 1992.


Sources

Archives
AVB/TP 1718 (1898), 54358 (1926), 59480 (1947), 62465 (1953), 86139 et 87758-87759 (1972-1974). 

Périodiques
L’Émulation, 1900, col. 47, pl. 30, 37-39.