Typologie(s)

imprimerie
immeuble de bureaux

Intervenant(s)

R. PRINGIERS1905

Styles

Art nouveau

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
  • Inventaire du patrimoine industriel (La Fonderie - 1993-1994)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Scientifique
  • Social
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33800
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Description

Anciens ateliers et bâtiment abritant la rédaction et l’administration du journal « Le Peuple», quotidien socialiste fondé en 1885 et installé ici en 1895. Complexe d’inspiration Art nouveau dessiné en 1905 par l’architecte R. Pringiers pour la coopérative «La Presse Socialiste» fondée en 1892.

Extension par une aile perpendiculaire donnant rue Saint-Laurent, conçue par le même architecte en 1923 et remplacée par l’actuelle imprimerie dessinée en style fonctionnaliste par les architectes F. et M. Brunfaut en 1931, avec agrandissement en 1936-1937 (voir respectivement rue Saint-Laurent nos 30 et 28). Les bâtiments sont progressivement abandonnés dès 1978 et la parution comme journal autonome cesse en 1979.

Bâtiment à rue. Trois niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toit mansardé. Façade largement vitrée, principalement en pierre bleue; trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiales accentuées se prolongeant au-dessus de la corniche en un attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. à édicule et pilastres. Larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires avec linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. en I et appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant; dans l’axe, tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à montants en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Au-dessus du premier et du troisième niveau, larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. ondulé typique soulignant des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de briques en creux. Couronnement par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. travaillée. À l’origine, rez-de-chaussée d’ordonnance similaire percé d’entrées latérales. Rez-de-chaussée actuel et salle des guichets attenante dessinée en style fonctionnaliste par les architectes F. et M. Brunfaut en 1931 : élévation symétrique avec revêtement de carrelage noir et orange, rythmée horizontalement par le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., l’auvent et les plates-bandesCouvrement clavé rectiligne d’une baie. La plate-bande se distingue du linteau par le fait qu’elle est appareillée, tandis que le linteau est d’un seul tenant. Elle peut être feinte et masquer un linteau. barrant les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte. Porche central avec à l’origine trois portes à vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre., les inscriptions «ABONNEMENTS - PUBLICITE - PHOTOGRAVURE» et un sol en mosaïque à décor géométrique; vitrines latérales. Enseignes «PRESSE SOCIALISTE» et «LE PEUPLE» en lettres avec néons. Salle des guichets avec sol en carrelage à motifs géométriques et guichets vitrés. Ateliers. Construction de deux niveaux couverte par quatre shedsCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré., transformée en 1931.


Sources

Archives
AVB/TP 21211 (1905), 28751 (1923), 40553 (1931), 47804 (1936-1937).

Périodiques
 CELIS M., VAN DEN BOSSCHE H., "De redactie-en drukkerijgebouwen van «Vooruit» en «Le Peuple»", dans M. & L., 1982, 5, p. 8-23.