Rue de la Fourche 49-​51

Deux façades enduites d’allure néoclassique mais présentant des ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en I, chacune de trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade..

Celle du n° 49 transformée en 1849 : pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. supprimé, fenêtres rectangulaires à encadrement plat dont les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillants sont postérieurs.
Celle du n° 51 à dater de la première moitié du XIX^e siècle, avec arrangements postérieurs, tels les encadrements moulurés à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. et chutes, les garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. au premier étage, les panneaux ornés de guirlandes sous les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. de fenêtre du deuxième étage.
Rez-de-chaussée commercial commun depuis 1929, dont l’état actuel, avec baies cintrées doubles et triple de type néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., est l’œuvre de l’architecte L. Govaerts en 1946.