Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport

Intervenant(s)

Gustave HANSOTTEarchitecte1861

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30976
voir plus

Description

À l’angle de la rue de la Colline, immeuble de quatre niveaux dont un en entresol et respectivement quatre et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toiture mansardée couverte d’ardoises.

Construit en 1861 sur les plans de l’architecte Gustave Hansotte à l’emplacement d’une maison baroque monumentale de la fin du XVIIe siècle, appelée «In de Croone», rythmée par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux et couronnée de frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. Façade enduite et peinte d’ordonnance classique comprenant quelques éléments décoratifs de style Second Empire; horizontalement rythmée par le balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonte soulignant le bel étage. Niveaux inférieurs largement vitrés : devanture légèrement remaniée rythmée par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. panneautés en creux sous entablement; porte privée surbaissée à gauche (rue de la Colline) ; au niveau en entresol, fenêtres échancrées entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. supportant les consoles ouvragées du balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.; rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements. dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc.. Aux étages, fenêtres rectangulaires à encadrement à filets; crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. au premier étage; garde-corps en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. au deuxième. CordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. d’architrave, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. et corniche à modillons. Dans l’axe de chacune des façades, deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. surbaissées.

Sources

Archives
AVB/TP 617-619 (1861).

Sites internet
BALat KIK-IRPA