Typologie(s)

maison unifamiliale ou de rapport (indéterminé)
vestiges de l'enceinte de la ville

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1600-1699

INCONNU - ONBEKEND1725-1750

G. MONDRONTailleur de pierre1750-1775

Statut juridique

Classé depuis le 19 juillet 2001, 26 septembre 2002

Styles

Architecture traditionnelle
Rococo

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Archéologique
  • Artistique
  • Esthétique
  • Folklorique
  • Historique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33046
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Description

Maison traditionnelle perpendiculaire du XVIIe siècle. Deux niveaux et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. couverte de tuiles en S. Façade sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à huit gradins et pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal., avec ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en I, probablement en briques et grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. mais actuellement enduite et peinte. À l’étage, fenêtres rectangulaires conservant le profil en cavet des montants. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à deux registres limités par des larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à montants profilés en cavet. Au premier registreAlignement horizontal de baies sur un pignon., fenêtre axiale cintrée à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et clé flanquée de deux jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. rectangulaires ; au-dessus, jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. rectangulaire surmonté d’un trou de boulin. Au rez-de-chaussée, deux beaux encadrements de pierre bleue. À gauche, porte basse Louis XV, très chantournée, des années 1725 : chambranle profilé en cavet avec soclesMassif surélevant un support ou une statue. et clé en voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. cannelée sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. courbe à ressaut axial; marques de tailleurs de pierre de Guillaume Paternotte, Pierre Corneille Trigalet et Joseph Demoulin.. Intéressant vantailLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. en bois décoré d’un panneau à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement.. À côté, haute et large porte chantournée Louis XV du troisième quart du XVIIIe siècle : chambranle profilé à socles, clé et écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. à motif rocailleRocaille. Ornement asymétrique en forme de coquillage déchiqueté, propre à l’architecture des styles rocaille et rococo ainsi qu’aux styles qui s’y réfèrent. La rocaille désigne également des constructions de jardin imitant des rochers ou des assemblages de rondins. Le style rocaille ou style Louis XV désigne l’interprétation française du style rococo., sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. courbe à ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial et extrémités étirées; marque de tailleur de pierre identifié à G. Mondron (Arquennes). BaieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte avec fers forgés rayonnants d’origine. Vitrines de café dans les deux dernières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade..