Typologie(s)

hôtel particulier
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Georges HOBÉarchitecte1896

Antoine MENNESSIERarchitecte1876

Statut juridique

Classé depuis le 08 août 1988

Styles

Néo-Renaissance flamande
Éclectisme
Art nouveau

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30532
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Description

Imposant hôtel de maître de style éclectique très varié, dessiné par l’architecte A. Mennessier en 1876. Trois niveaux plus entresol et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants..

Façade enduite et peinte sur rez-de-chaussée en pierre bleue, richement décorée. Exemple caractéristique du style «ébéniste» très chargé de Mennessier. Avant-corps axial de trois travées couronné par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire se détachant sur une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. avec triplet et piqué à l’origine d’un globe terrestre. Aux premier et deuxième étages, remarquables bow-windowsDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. superposés en néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., de plan rectangulaire, reposant, au niveau de l’entresol, sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. masquées par des figures en bronze de femmes ailées avec trompette ou foudre. Division du premier bow-window par des hermès, du deuxième par des colonnettes composites; allèges et entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. décorés entre autres de candélabres, d’arabesques, de cartouches, de mascaronsDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque. et de pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant., certains en bronze. Ailleurs, niveaux soulignés par des balcons; aux deux derniers niveaux, de hauteur dégressive, pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites colossaux. Fenêtres rectangulaires; beaux garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Couronnement par une corniche à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., denticules et ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial; en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon.. Rez-de-chaussée entièrement vitré au centre et rythmé par des montants amortis par les consoles étirées de l’entresol, celles des extrémités décorées de faisceaux en bronze. À gauche, entrée privée avec panneaux en bronze ornés d’arabesques — copie des panneaux RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. en bois de l’Hôtel de Ville d’Audenarde — encastrés dans les vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre.

Sources

Archives
AVB/TP 20757 (1876), 20924 (1896).