Typologie(s)

banque
hôtel particulier
immeuble de bureaux

Intervenant(s)

Hugo VAN KUYCKarchitecte1965-1969

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30530
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Description

Siège de la Société Générale de Belgique. Partie du complexe de la «Générale» reconstruit en deux phases entre 1968 et 1980 et compris entre les rues Baron Horta, Ravenstein et Montagne du Parc. Bâtiment à quatre façades conçu en 1965-1969 par les architecte H. Van Kuyck, P. Guillissen et C. Housiaux à l’emplacement d’un pâté de maisons néoclassiques.

Ilot anciennement composé d’une série d’hôtels de maître construits sur des terrains vendus en 1776 et probablement tous dessinés par l’architecte B. Guimard. Front de rue enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et peint, de trois niveaux, avec accentuation horizontale continue. Présentait successivement : un bâtiment d’angle construit pour J. Triest, pendant du n° 14; un ensemble symétrique de deux hôtels de maître richement décorés, édifiés pour T.-J. de Berbet et dont subsistent les plans, rythmés par un large ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire et des ressauts aux extrémités, avec porte cochère et lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.; trois hôtels de maître plus simples jumelés et enfin, le vaste ensemble du Petit Béguinage — incluant initialement l’église attenante rue Montagne du Parc — datant de 1777-1781/1782. Les maisons à gauche du Petit Béguinage furent une première fois reconstruites pour la « Générale », avec parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de pierre blanche : le bâtiment de droite sur les plans de 1908 des architectes G. Ghysels et J. Van Mansfeld, avec un décor plus riche; le bâtiment d’angle à gauche, à l’identique, sur les plans de 1928 de l’architecte G. Deru; le reste, selon un nouveau gabarit, sur les plans de 1952 de G. Deru. On conserva le Petit Béguinage jusqu’en 1968. Complexe actuel présentant à rue, à l’arrière et latéralement, des façades symétriques deux à deux, avec parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de pierre blanche et soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue; trois niveaux de hauteur dégressive, 43 travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur cinq de profondeur, toit à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. couvert d’ardoises. Conçu comme une reproduction de la façade du Petit Béguinage, répétée deux fois de part et d’autre des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiales en retrait. Ladite façade de dix-neuf travées : ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire avec oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale.; à chaque extrémité, ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. axiale à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement.; baies rectangulaires du rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et clés en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. Aux étages : ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. enrichis d’encadrements moulurés, d’entablements et de clés à feuilles d’acanthe; travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. intermédiaires avec encadrements plats et panneaux d’allège. Ligne de cache-boulins sous la corniche, à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche. dans les ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général..

Sources

Archives
AVB/TP 82679 (1965-1969), 20989 (1908), 41270 (1928), 69929 (1952). 
AGR, Cartes et plans manuscrits, 520 g.

Ouvrages
DES MAREZ, G., Le quartier Isabelle et Terarken, Bruxelles, 1927, p. 160-168.