Typologie(s)

maison d’habitation

Statut juridique

Classé depuis le 27 septembre 1937

Styles

Gothique

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30452
voir plus

Description

Remarquable petite maison en large de deux niveaux, quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. au rez-de-chaussée et trois à l’étage, sous bâtière refaite. Construction en briques et grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. remontant au XVIe siècle avec réminiscences du gothique tardif. À la demande de la propriétaire d’alors, C. de Neufforge (voir aussi n° 3) et selon un permis de bâtir de 1895, aménagement et profonde « restauration » sur les plans de l’architecte P. Saintenoy : renforcement au rez-de-chaussée de la façade à rue; restitution du pignon à gradins de gauche probablement par analogie avec le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à gradins de droite précédemment refait, tous deux remplaçant visiblement, d’après d’anciens documents iconographiques, deux pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits; transformation de l’intérieur et construction simultanée vers l’arrière d’une nouvelle façade latérale gauche combinant une façade sous corniche d’une travée et une façade-pignon à gradins de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous bâtièreToit à deux versants. combinée; construction d’annexes dans la cour intérieure.

Vers la rue, façade légèrement courbe ponctuée d’ancres et ajourée de fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. et montants harpés biseautés. Rez-de-chaussée restauré : soubassement en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice.; dans la deuxième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., petite porte rectangulaire surmontée d’une niche en tiers-point. Étage en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. sur quatre arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. en anse de panier, qui reposent sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.; larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à hauteur des appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas.; corniche tripartite en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. avec friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques denticulée conservant deux gargouillesStatue fantastique d'ordinaire traversée par un conduit relié à la corniche. La gueule de la statue crache les eaux à distance des murs..

À gauche, mur de clôture en briques : depuis 1908, petite porte cintrée permettant également l’accès via un passage couvert d’un niveau accolé à la façade latérale; depuis 1935, entrée centrale actuelle, ménagée entre les murs abaissés et grillagés, menant par des escaliers à la terrasse.


Sources

Archives
AVB/TP 19920 (1895), 2667 (1908), 44661 (1935).