Typologie(s)

magasin
banque

Intervenant(s)

A. TRAPPENNIERS1864

Paul SAINTENOYarchitecte1906

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33707
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Description

Façade de l’ancien grand magasin «Foire de Leipzig», construit sur les plans de l’architecte A. Trappeniers de 1864; transformé plus tard en immeuble bancaire, le «Comptoir National d’Escompte de Paris», entre autres par une adaptation de la façade sur un projet de l’architecte P. Saintenoy datant de 1906.

Façade seule conservée, faisant écran indépendant à I’« immeuble T’Serclaes» de la Kredietbank (1985, architecte A. Nève et G. Vranckx). En pierre blanche et pierre bleue, façade néoclassique symétrique, de quatre niveaux dont un en entresol et sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Partie inférieure ajourée à l’origine, sur deux niveaux, par trois arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaissés à clé et balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., cantonnés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. corinthiens. Après sa reconstruction complète en 1906, remplacée par un avant-corps peu saillant de trois larges travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. limités par des entablements, rythmés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et dominés par un couronnement festonné ponctué de désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. ornés de guirlandes; porte rectangulaire à encadrement sous baie formant imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. cintrée précédée d’un balcon, frappée d’une clé en cartouche portant le monogramme «C E», cantonnée de guirlandes ainsi que des armoiries de Paris et de Bruxelles; de part et d’autre, deux niveaux de fenêtres rectangulaires en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste., respectivement sous une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de méandres et de guirlandes. Remarquable ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragée aux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. de porte et aux grillages de fenêtres. Aux deux étages supérieurs, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires à encadrement à filets, successivement sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. et à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon.. Corniche à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche. et denticules au-dessus de la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de trous de boulin.

Sources

Archives
AVB/TP 27340 (1864), 924 (1906), 5790.