Typologie(s)

établissement scolaire

Intervenant(s)

T. SERRURE1895

Styles

Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30220
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Description

Complexe scolaire conçu par l’architecte T. Serrure en 1895 pour l’avant-corps et en 1900 pour les bâtiments arrière, construction en deux phases, achèvement vers 1905.

Avant-corps. Bâtiment en double corps de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes). avec façade concave. Emploi caractéristique de matériaux polychromes : assisesRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. en briques de couleur contrastée ; pierre blanche et pierre bleue pour les bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., pointes de diamant, cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition., ornements et pour le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie.. Quatre niveaux dont un rez-de-chaussée conçu comme un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Couvrant les trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauches, toit à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. couvert d’ardoises, éclairé de deux rangées de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. et décoré d’une crêteCrête de toit. Grillage ou ornement continu en terre cuite ou en métal, qui court au faîte du toit. faîtière en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Ressaut de la deuxième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. se prolongeant dans une lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. sur lésènes, avec consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., rampants décorés de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et de sphères et pinacle de biais piqué d’un obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée.. Haute porte d’entrée surmontée d’un fronton triangulaire et d’une plaque portant l’inscription «DONATION / JOSEPH GODEFROY». Dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en léger retrait. Étages liés par les niches sous larmier continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. abritant les fenêtres : tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. avec colonnettes en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion., linteaux en I à rosettes, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de carrelages sous les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillants. Dans le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., fenêtres surbaissées géminées à barreaux. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. « classique » avec friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de carrelages et corniche sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. Dans le tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. de la porte, deux médaillonsCartouche rond ou ovale. en bronze figurant respectivement une allégorie et un portrait de J. Godefroy, œuvres du sculpteur Julien Dillens. Originellement, hall d’entrée, locaux de la direction, cage d’escalier et classes aux étages.

À l’arrière, bâtiments disposés autour d’une cour. Aile en L de quatre niveaux sur caves, sous toit en terrasse, abritant des ateliers, une salle de dessin et une deuxième cage d’escalier. Au sud, magasin à bois. Vers la rue Haute, n°10, bâtiments plus récents.


Sources

Archives
AVB/TP 4931-4973 (1895-1905).
AVB/AA 1895, rep. 3621.
AVB/PP 376.
AVB/NPP, S 1.