Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30108
voir plus

Description

Hôtel de maître en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., en style néoclassique, du dernier quart du XVIIIe siècle. Trois niveaux de hauteur dégressive et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous toiture d’ardoises, avec croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. à gauche. Habitation du ministre H.J.W. Frère-Orban qui y mourut en 1896, comme le rappelle une plaque. 

Immeuble jumelé à l’origine avec celui de droite, l’un et l’autre regroupant sans doute chacun deux habitations de part et d’autre d’une travée aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. commune, supprimée lors de la reconstruction du n° 21 en 1904.

Façade accentuée dans l’axe par l’entrée, soulignée par le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. ajouré pour les caves et couronnée par une ligne de cache-boulins sous la corniche de bois. Remplacement de l’enduit d’origine par un revêtement en simili-pierre blanche et décapage de l’encadrement de pierre bleue de la porte au cours de la restauration menée en 1952 par l’architecte E. Beckers, qui déplace aussi les lucarnes vers les extrémités et en ajoute une au centre. Large porte rectangulaire à encadrement mouluré et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. plates ornées d’une feuille d’acanthe. Fenêtres rectangulaires à encadrement plat et pourvues de volets, aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée.

Façade arrière haussée en 1951 par l’architecte D. Renier.

Sources

Archives
AVB/TP 60620 (1952), 60619 (1951).