Typologie(s)

maison unifamiliale ou de rapport (indéterminé)
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1858-1859

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30814
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Description

Groupés de la même manière que les nos 116 à 124, maison de maître côtoyant une série de quatre maisons plus modestes complétée par une maison à l’angle de la rue des Capucins. Demande de permis de bâtir en 1858 pour les maisons jointives, en 1859 pour la maison de maître.

Initialement, façades néoclassiques enduites et peintes, sous bâtièreToit à deux versants..
Au n° 125, maison de maître en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. dont trois en ressaut. Actuellement transformé en vitrines commerciales intégrant aussi le premier étage, rez-de-chaussée originel à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. ajouré de baies cintrées, sous un balcon marquant le bel étage. Encore subsistant, étage supérieur ouvert de baies échancrées parmi lesquelles se distingue la fenêtre axiale entourée d’une mouluration interrompue par une clé en voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. AppuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade.. Entablement panneauté rythmé par les monumentales consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. baroques soutenant la corniche et le frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé par la lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. bombé.

Maisons jointives, chacune de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., excepté celle de l’angle, de cinq travées. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. échancrées, sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. couvrant parfois une allège panneautée. Au n° 121, encadrements moulurés à clé accostée de guirlandes. Frise panneautée sous corniche. Rez-de-chaussée commerciaux modernisés, revêtements de façade renouvelés.


Sources

Archives
AVB/TP 7702 (1858-1859).