Typologie(s)

ascenseur historique
immeuble à appartements

Intervenant(s)

Louis DUHAYONarchitecte1924

Marcel JULIENarchitecte1924

SOCIETE BELGE IMMOBILIEREpromoteur immobilier1924

Styles

Beaux-Arts

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire des ascenseurs historiques (Homegrade - DPC)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31975
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Description

Immeuble à appartements à l’angle de la place du Nouveau Marché aux Grains (nos 1-2), édifié par la Société immobilière de Belgique, sur les plans des architecte parisiens Louis Duhayon et Marcel Julien, en quatre phases qui firent l’objet de demandes de permis de bâtir en 1924,1925,1928 et 1929.

De sept niveaux dont un entresolé et un en attique et, au total, de vingt-six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toiture mansardée couverte d’ardoises, vaste complexe raccordant sa longue façade ondoyante à l’alignement de la place via un angle arrondi prolongé par deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et par deux autres en retour d’angle.
Construction en béton avec façades parementées de briques, de pierre d’Euville et de simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris., en style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. inspiré par les styles Renaissance française et Louis XIII.

Deux niveaux inférieurs — rez-de-chaussée et étage entresolé — en matériaux alternés, superposant bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre et assises de briques ; ouvertures rectangulaires liées aux fenêtres de l’étage en entresol, cintrées excepté aux six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite. Étages supérieurs organisés par séries de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axées chacune sur un bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. arrondi se prolongeant jusqu’au garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... de l’étage-attique et imprimant aux façades leur profil ondoyant. Au registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. suivant, deuxième au quatrième étages liés par l’encadrement harpé des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. aux bow-windowsDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. et flanquées de montants galbés sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant et consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. sculptées au quatrième étage bordé par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de denticules interrompue par les consoles rectangulaires soutenant le balcon supérieur. Formant deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. distincts, cinquième étage et étage-attique limités tous deux par un balcon, l’un à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., l’autre à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Marquant chaque travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. au niveau de la toiture, succession de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. monumentales à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré et sculpté dominant, de leur bâtièreToit à deux versants. pointue, la toiture mansardée. Devantures commerciales simples et portes de garage aux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extrêmes, alternance de portes et fenêtres grillagées aux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. intermédiaires axées à l’origine sur la cage d’ascenseur intérieure.

Récente restauration soignée aux nos 85-89. Parking de 1928-1931, à l’arrière des constructions, et sur plusieurs niveaux.

Dans l'immeuble à appartements au n° 85, ascenseur maîtreDénomination de l’ascenseur principal lorsqu’un ascenseur de service est également présent dans l’immeuble.  et ascenseur de serviceAscenseur secondaire dédié à l’usage du personnel de maison et au transport de fournitures.  d'origine, de marque Schindler, en trémie ouverte.

Sources

Archives
AVB/TP 39194 (1924), 39446-39447 (1925-1931), 59238 (1928), 59206 (1929).

Ouvrages
Message à la Nation , Bruxelles, [1924]. (Publication publicitaire de la Société Belge Immobilière)