Typologie(s)

café/brasserie/taverne
maison ou immeuble de rapport

Intervenant(s)

P. DECUBBER1885

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32137
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Description

A l’angle des rues J. Van Praet et A. Orts, édifice de style éclectique, dont l’aspect monumental est malencontreusement estompé par la prolifération récente d’enseignes publicitaires et d’auvents.

Sur les plans de l’architecte P. Decubber en 1885, construction en pierre blanche et calcaire gris de quatre niveaux, abritant primitivement le «Café des Templiers» puis le «Café du Commerce-Bourse», prévue en pendant de I’«hôtel Central», au n°3, lors de l’aménagement de la place et des rues adjacentes, par le plan d’ensemble de l’architecte Ch. Gys en 1884. 

En façade principale, cinq travées dont trois en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., trois latéralement, et une en angle coupé avec la rue A. Orts. Verticalité marquée par les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. les séparant, en calcaire à bossages au rez-de-chaussée autrefois sous entresol, en pierre blanche et faiblement accusés aux étages, liant les deux supérieurs, couronnés de chapiteau ionique aux trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. saillantes de la façade. Portes-fenêtres à encadrement calcaire mouluré et linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droit, sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. aux deux étages inférieurs. Balcons à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. partout, continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. et sur consoles monumentales à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. au premier étage, plus discrètes au deuxième étage où les trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiales se distinguent aussi par un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Entablement orné de tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. saillantes, percées de trous de boulin dans l’axe des encadrements, alternant avec des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. sous corniche à mutules et denticules. Percée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. rectangulaires à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. sous volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., toiture d’ardoises mansardée, interrompue vers la place, au-dessus des trois travées médianes, par un attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. rythmé par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et ajouré de baies rectangulaires inscrites sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., dominé par une corniche à mutules et une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., jadis ponctuée de vases. Projets en plusieurs versions prévoyant une large lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., ensuite une coupoleVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc., puis l’attique actuel.

Sources

Archives
AVB/TP 5050 (1885), 946 (1884).