Typologie(s)

maison de campagne
manufacture

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1800-1810

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Recherches et rédaction

2016-2017

id

Urban : 37766
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Description

Ancienne maison de campagne Mosselman, de style néoclassique, érigée avant 1810 et reconvertie dans les années 1960 pour la manufacture Porcelaines de Bruxelles.

Historique

C’est avant 1810 qu’est implantée la propriété Mosselman, en bordure de ce qui était alors la route de Bruxelles à Tamise. En 1866, elle appartient au marchand de vin Henri Van Hoorde, qui voit bientôt sa propriété amputée par le percement de l’avenue de la Reine, sur laquelle donne désormais son jardin, clos d’une grille (no365 avenue de la Reine). En 1869, Van Hoorde fait modifier la moitié droite de la façade, où il crée deux portes (nos494 et 496). En 1925, le complexe est propriété de la Valvoline Oil Company, qui fait ériger un hangar sur la partie est de la parcelle, contre le no490b. Enfin, en 1966, la société Porcelaines de Bruxelles fait remplacer ce hangar par l’immeuble industriel actuel (architecte Jos. Curias).

Description

Bâtiment en U de plan légèrement coudé suivant le tracé de la voirie. Il compte deux niveaux sous haute toiture en bâtièreToit à deux versants. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. à gauche. Façade à rue de douze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. avec portail à la sixième; aux septième, neuvième et dernière travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., portes piétonnes ayant remplacé des fenêtres, les deux dernières en 1869, la première plus tardivement. Quatre lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Sixième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percée d’une large porte cochère à encadrement à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et corniche. À l’étage, fenêtre sous corniche, à barre d’appui en fer forgé à flèches croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. coiffée d’une lucarne-fronton de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à fenêtre en demi-lune. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. tardif. Porte cochère conservée, à mauclair en faisceau et poignées métalliques rectangulaires. Portes piétonnes remplacées, de même que les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre., excepté ceux des lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., à petits-bois ou petits-fers pour celui en demi-lune. Contrevents des cinq premières fenêtres du rez-de-chaussée conservés.

Façade latérale du corps à rue de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., coiffée d’une vaste lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserie à doubles pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. revêtu de zinc. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de la lucarne conservé.

À l’arrière, façade principale de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., vraisemblablement avancée vers le milieu du XIXe siècle, puis surhaussée d’un second étage, peut-être à la fin du même siècle. Deux premiers niveaux dérochés. Larges baies au rez-de-chaussée, les deux de gauche carrossables. Fenêtres du dernier niveau à barre d’appui en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. d’inspiration éclectique.
Ailes en retour de deux niveaux, elles aussi dérochées, creusées chacune de trois arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. à motif de tournesol en pierre; percements actuels récents. BalustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. d’attique en ciment pour l’aile gauche. Façade de l’extrémité irrégulière de l’aile gauche et façade arrière d’une propriété voisine composant une élévation aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. néoclassique en briques enduites (délabrée), à quatre arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. à baie en demi-lune.

Au no365 avenue de la Reine, conçue vers 1868, longue clôture à soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue et grille ponctuée de colonnettes.

Sources

Archives
AVB/TP Laeken 337 (1867), Laeken 385 (1869), 54208 (1925), 52359 (1925), 39819 (1931), 75185 (1965), 78356 (1966).

Ouvrages
CULOT, M. [dir.], Bruxelles Hors Pentagone. 
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980, fiche 20.

Cartes / plans
DE WAUTIER, G., Carte de Bruxelles et ses environs, ca 1810.
VANDERMAELEN, Ph., Atlas cadastral du Royaume de Belgique, plan parcellaire de la commune de Laeken avec les mutations jusqu’en 1836.
POPP, P. C., Atlas cadastral de Belgique, plan parcellaire de la commune de Laeken avec les mutations, 1866.