Typologie(s)
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1826-1836
INCONNU - ONBEKEND – 1921-1930
Styles
Inventaire(s)
- Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Laeken (Archistory - 2016-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique
- Esthétique
- Historique
- Scientifique
- Technique
- Urbanistique
Recherches et rédaction
id
Description
Bâtiment
néoclassique d’avant 1836 rue Mellery et bâtiment à usage de bureau et
conciergerie d’inspirations éclectique et Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. conçu en ou peu après 1921
rue des Vignes, dépendant anciennement d’une entreprise de tonnellerie.
Historique
C’est peu avant 1897 que les frères Krämer implantent leur tonnellerie entre ce
qui était alors la rue des Palais et la rue des Vignes. Ils investissent une
maison de campagne implantée au centre de l’îlot (nos40 rue
Mellery et 16 rue des Vignes), ainsi qu’une vaste bâtisse néoclassique à front
de la rue Mellery (no42), érigée entre 1810 et 1836.
L’entreprise prospère au début du XXe siècle, s’agrandissant par
divers ateliers et hangars au cours des années 1900. En ou peu après 1921,
devenue la Grande Tonnellerie Mécanique, elle se dote côté rue des Vignes d’un
bâtiment à usage de bureaux et conciergerie. L’ancienne maison de campagne
disparaît avant 1930 et l’espace libéré accueille de nouveaux hangars.
L’entreprise connaît encore diverses transformations en 1927 et 1932, ainsi
qu’une reconstruction de bâtiments intérieurs sinistrés en 1945. L’usine est
scindée en deux propriétés vers 1956. La partie rue Mellery appartient
aujourd’hui à la Ville de Bruxelles.
Description
Au no42
rue Mellery, bâtiment néoclassique de trois niveaux, le dernier de moindre
hauteur, et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre blanche. Première
travée en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., percée d’une porte cochère à encadrement et corniche.
Fenêtres du rez-de-chaussée à contrevents de bois. Simples barres d’appui
métalliques. Fenêtres de cave à barreaux métalliques verticaux. Corniche et
châssis conservés, de même que le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d’imposte de la porte.
Façade arrière transformée en 1891: ajout d’un avant-corps axial de trois
travées et trois niveaux, marqué au centre par une logette en bois de plan
trapézoïdal.
Au no16 rue des Vignes, bâtiment de bureaux et conciergerie
ayant fait l’objet d’un projet en 1921, non réalisé comme tel. Implanté
perpendiculairement à la rue, bâtiment de deux niveaux sous toiture mansardée à
terrasse faitière. Façades en briques rouges, rehaussées de pierre blanche.
Deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales côté rue, la première d’entrée. Trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en façade
latérale, la deuxième traitée en avant-corps et percée d’un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à porte
axiale. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. sur coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc., la plupart à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Fenêtres du
rez-de-chaussée à grille Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte.. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Œil-de-bœuf en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée.
Corniche et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois à guillotineUne fenêtre à guillotine est une fenêtre dont l’ouvrant coulisse dans une rainure verticale, évoquant ainsi une guillotine. conservés. Porte métallique vitrée
d’origine, à grille Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte..
Accolé à la façade arrière, corps annexe en briques rouges de deux niveaux sous
toit plat, devancé d’une galerie d’un niveau.
En intérieur d’îlot, divers hangars d’époques différentes, à charpente
métallique.
Sources
Archives
AVB/TP Laeken 1439 (1891), Laeken 5810 (1905), Laeken 2308 (1906), Laeken 1839 (1909), Laeken 1832 (1909), Laeken 3456 (1911), 28048 (1921), 42556 (1921), 42853 (1922), 51322 (1924), 53232 (1927), 41322 (1932), 57512 (1945), 95966 (1989).
Ouvrages
CULOT, M. [dir.], Bruxelles Hors Pentagone. Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980, fiche 50.
Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Palais (rue des)», 1897.
Cartes / plans
DE WAUTIER, G., Carte de Bruxelles et ses environs, vers 1810.
VANDERMAELEN, Ph., Atlas cadastral du Royaume de Belgique, plan parcellaire de la commune de Laeken avec les mutations jusqu’en 1836.