Typologie(s)

pavillon d'exposition
théâtre

Intervenant(s)

Edward DURELL STONEarchitecte1957

KÖLN WESSELINGER EISENBAUentrepreneur1958

W. CORNELIUSingénieur1957

Styles

modernisme d'après-guerre

Inventaire(s)

  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Laeken (Archistory - 2016-2019)
  • Inventaire du patrimoine architectural 1939-1999 (ULB)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Folklorique
  • Historique
  • Paysager
  • Social
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2018

id

Urban : 37970
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Description

Base de pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’exposition et théâtre, conçus en 1957 par l’architecte Edward Durell Stone, en collaboration avec l’ingénieur W. Cornelius, et érigés par le constructeur Köln Wesselinger Eisenbau.

Historique

Implanté en 1958 en bordure de l’avenue de Madrid, le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. américain occupait un îlot triangulaire compris entre l’avenue du Gros Tilleul, rebaptisée pour l’occasion avenue des Nations, la première moitié de l’avenue du Comte Moens de Fernig (alors avenue de la Porte du Parc) et l’avenue des Frondaisons (disparue), qui formait un Y avec cette dernière.

Considéré à l’époque comme le plus vaste édifice circulaire construit, comparable au Colisée à Rome, le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. était une construction métallique cylindrique de 104 mètres de diamètre et 30 mètres de hauteur, à toiture en câbles semblable à une immense roue. Conçu comme un palais du rêve, il vantait l’American way of life. Sur demande du roi, des arbres existants sur le terrain avaient été intégrés à l’intérieur même du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. Celui-ci était accompagné par deux autres bâtiments circulaires de moindres dimensions: un théâtre et le Circarama, un cinéma doté d’un écran à 360 degrés. Orientée au sud-ouest, vers le rond-point des Nations, la façade principale du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. était devancée par une vaste esplanade triangulaire à pavement en damier, occupée par un grand bassin ovale animé de jets. En son centre prenait place The Whirling Ear, un stabile pivotant créé pour l’occasion par Alexander Calder. Offert à la Belgique après l’événement, il orne depuis 2000 le Coudenberg, implanté dans un nouveau bassin ovale.

Après l’exposition, le Circarama fut démoli, de même que la superstructure du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., dont seule la base subsista. En 1961, l’État belge, devenu propriétaire de l’ensemble, donna le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. en concession à un certain H. Cantillon et le théâtre à la BRT (actuelle VRT), qui y installa notamment ses studios et sa réserve de décors. La société effectua diverses transformations au bâtiment dans les années 1970-1980. En 1985, la base du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., à l’abandon, fut rénovée pour la BRT, qui s’y étendit (architecte J. Malfait, ingénieur M. Paternoster). En 1994, l’ancienne esplanade devançant le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. fut transformée en espace vert après démolition de son bassin. En 2012, la VRT quitta les lieux, qui furent ensuite occupés, jusqu’en 2016, par des asbl dépendant de la Ville de Bruxelles.

Description

Pavillon originel

En béton, la base du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. forme une plateforme annulaire percée de trois trémies circulaire accueillant des escaliers. Dotée d’une façade vitrée au sud-ouest, cette plateforme est accrochée à une double couronne de 36 colonnes d’acier doré de 22 mètres de haut, dont les sommets sont reliés par des poutres circulaires de même matériau. C’est à ces deux poutres qu’est fixée la toiture, composée de deux nappes de câbles d’acier tendus à la manière de rayons jusqu’à un tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. central suspendu de 20 mètres de diamètre et 8,5 mètres de haut. Celui-ci forme impluvium au-dessus d’un étang intérieur. La toiture est recouverte de plaques de plastique translucide tandis qu’à l’intérieur, le plafond se drape d’un filet métallique. La façade de la superstructure est implantée en retrait de celle de la base, entre les deux couronnes de colonnes. Elle consiste en un treillis fait de tendeurs en acier plat croisés, ponctué de rosettes dorées en aluminium coulé. Sur ce grillage est fixé un revêtement de bandes de plastique transparent.
Sur les deux-tiers de sa circonférence, le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. est bordé d’un corps de même hauteur que sa base, aménagée en terrasse, qui rattrape la déclivité du terrain jusqu’à l’avenue de Madrid. Cette terrasse accueille au nord le Circarama et à l’est le théâtre, accessible de plain-pied depuis l’angle des avenues de Madrid et du Gros Tilleul.

En 1985, la face sud-ouest de la base du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. a vu la majorité de ses verrières remplacées par des fenêtres sur haut mur d’allège tandis que la face intérieure de l’anneau a été dotée de châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. ou close de murs. La partie maintenue des colonnes d’acier a été peinte. Au sud-ouest, les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de la façade du corps jouxtant le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. au nord ont été murées, tandis que celle côté avenue du Gros Tilleul a été ornée, en 2009, d’une fresque murale inspirée de la bande dessinée Kiekeboe. Les trois trémies circulaires de la plateforme, devenue toiture plate, ont été conservées, privées de leurs escaliers.

Théâtre

Le théâtre se compose d’un corps cylindrique surmonté, sur sa moitié est, d’un parallélépipède rectangle servant de «cage des cintres» ou «tour des décors». Traitée en mur-rideauParoi extérieure non portante d’un bâtiment d’architecture moderne, le mur-rideau est généralement en grande partie ou entièrement vitré. à minces châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à l’origine (remplacés), interrompu par quelques pans de mur, la façade du cylindre était jadis devancée d’un claustra de terre cuite à éléments circulaires. En mauvais état, celui-ci fut supprimé en 1973 et remplacé par l’actuel treillis en aluminium, conçu en 1974 par l’architecte R. Wielandts. Le cylindre compte deux entrées principales s’ouvrant l’une à l’est, l’autre à l’ouest, depuis la terrasse; elles sont accompagnées par quatre étroites entrées secondaires. Vers l’avenue de Madrid, un volume de béton à usage de monte-chargeAscenseur destiné principalement au transport d’objets. pour décors a été aménagé au début des années 1970. Depuis 1986, la tour des décors arbore un parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. en écailles blanches et orange.

Implanté sur le toit-terrasse du corps bordant le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. américain, le théâtre occupe également le rez-de-chaussée de ce corps. Au niveau de l’avenue de Madrid, les entrées est et ouest desservent chacune un hall en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de cercle ouvrant, au nord et au sud, sur un couloir desservant divers bureaux et autres locaux. Au centre prend place la salle, de plan en section d’ovale, comprenant un balcon de plan concave surplombant un rez-de-chaussée semi-enterré. Accessible depuis le corps bordant le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. américain, le rez-de-chaussée de la salle est précédé d’un foyer, encore orné d’un vaste dessin du caricaturiste américain Al Hirschfeld. Les sièges du théâtre ont été remplacés dans les années 1970 ou 1980.

Sources

Archives
AGR, BE-A0510/F1760, 2910.
AVB/TP 75181 (1965), 80061 (1967-1974), 80450 (1970), 84155 (1970), 83385 (1973), 88852 (1973), 83880 (1974), 84326 (1974), 88845 (1983), 92001 (1985), 89217 (1986), 94060 (1994).

Ouvrages
ATTAS, D., PROVOST, M. (dir.), Bruxelles, sur les traces des ingénieurs bâtisseurs, CIVA, Bruxelles, 2011, p. 45.
COOMANS, T., Le Heysel et les expositions universelles de 1935 et 1958, coll. Bruxelles, Ville d'Art et d'Histoire, 5, 1994, pp. 46-47.
DEVOS, R., DE KOONING, M., L’architecture moderne à l’Expo 58, Dexia Banque – Fonds Mercator, 2006, pp. 20-21, 110-112.
Exposition universelle et internationale de Bruxelles de 1958. Plans, pl. 62.
Exposition de Bruxelles 1958. L’architecture, les jardins et l’éclairage
, Mémorial officiel de l'Exposition universelle et internationale de Bruxelles de 1958, Bruxelles, 1958, pp. 92-93.
Exposition universelle et internationale de Bruxelles 1958, Les participations étrangères et belges, pp. 34-42.

Périodiques
Acier Stahl Steel, 7-8, 1958, pp. 298-299.

Revue Internationale d’Éclairage, 3-4, 1958, pp. 98-99, 145.

Sites internet
www.bruciel.brussels.