Recherches et rédaction

2018

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireDessinant deux amples courbes inversées, l’avenue de l’Araucaria relie l’avenue Van Praet au carrefour formé avec les avenues Wannecouter et de la Sarriette. Elle croise sur son parcours l’avenue des Croix du Feu, le rond-point formé par les avenues des Pagodes, de l’Amarante et de Versailles, la drève des Saules puis l’avenue de Busleyden.

Le tracé de l’artère fut validé par l’arrêté royal du 03.07.1933. Sa moitié sud fut ouverte la première, avant d’être prolongée au nord de l’avenue des Pagodes par décision du Collège du 26.03.1937, sur le tracé de l’ancien sentier no 59, dit Kreupelweg, qui formait la frontière avec Neder-Over-Heembeek. Comme les autres voiries du quartier dit de l’avenue Van Praet, il s’agit d’une artère large, dotée de zones de recul à usage de jardinets. Elle fut baptisée par arrêté du Collège de la Ville de Bruxelles du 27.06.1935. Comme pour de nombreuses rues du quartier, son nom renvoie à un arbre.

Principalement localisées dans le tronçon sud, les premières constructions de l’avenue apparaissent dans la seconde moitié des années 1930 et jusqu’au début des années 1940. L’artère se bâtit ensuite à un rythme soutenu à partir de la fin de cette décennie et au cours des années 1950. Avant la Première Guerre mondiale, il s’agit d’habitations de style Art Déco ou d’influence moderniste, comme les nos14 (architecte J. Verstraeten, 1937), 22 (1937) et 66 (architecte Georges Troffaes, 1936). Après-guerre, il s’agit de maisons de type bel-étage et de petits immeubles à appartements encore d’inspiration Beaux-Arts ou se rattachant au modernisme des années 1930, tels les nos32-34 (architecte René Coppens, 1949), 55 (architecte J. Vloebergh, 1955) et 48-50 (architecte Edmond Martien, 1957). Pointons, au no52, une maison bel-étage d’un modernisme plus novateur, malheureusement privée de ses châssis d’origine aux étages (architecte Jean De Wit, 1955).

Sources

Archives
AVB/AR rues, boite 20-24, cote 24, no13 (05.07.1935); boite 25-37, cote 25, no4 (26.04.1937).
AVB/PP 3525 (1934).
AVB/TP 14: 48579 (1937); 22: 50570 (1937); 32-34: 59640 (1949), 70415 (1949); 48-50: 70331 (1957); 52: 65130 (1955); 55: 69909 (1955); 66: 53109 (1936).

Ouvrages
VAN KRIEKINGE, D., Essai de toponymie laekenoise, Laeken, 1995, s.p.
VAN NIEUWENHUYSEN, P., Toponymie van Laken (thèse de doctorat en Philologie germanique), UCL, Louvain-la-Neuve, 1998, p. 532.