Typologie(s)

maison de retraite/hospice
monastère/abbaye/couvent

Intervenant(s)

Styles

Néo-roman
Modernisme

Inventaire(s)

  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2018

id

Urban : 38471
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Description

Ancien couvent de Marie Réparatrice, devenu maison de retraite. Complexe de styles néo-romanLe style néo-roman (à partir de 1850 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes inspirées du moyen-âge roman. et moderniste conçu en 1946 pour le compte de la Maison Saint-Ignace et progressivement agrandi au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

Historique
Le couvent, qui compte deux corps de bâtiment à front de rue séparés par un corps d’entrée prolongé par une chapelle, accueille un «home pour jeunes filles» et des «chambres pour dames». En 1951, la Maison Saint-Ignace fait ériger un bâtiment annexe en intérieur d’îlot, sans doute le corps allongé sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. portant le no34 rue du Disque, qui abrite aujourd’hui la section maternelle de l’Institut Regina Pacis, implanté rue des Magnolias. En 1958, l’Institut de Marie Réparatrice fait prolonger le corps de gauche dans le même style par un bâtiment de deux travées, plus profond. En 1963, l’institution fait ajouter un étage en retrait sur le corps de droite. En 1993, le couvent est réaménagé en maison de repos. Celle-ci fait l’objet de rénovations en 2004.

Description
Façades en briques rouges, rehaussées de simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche, de pierre blanche et de pierre bleue. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. pour la plupart rectangulaires, à encadrement saillant. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.

Corps gauche et droit de cinq niveaux sous toit plat, le premier de faible hauteur, formant soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à l’extrémité droite. Dernier niveau des deux corps rhabillé récemment; celui de gauche présentait à l’origine une enfilade de petites fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Corps gauche de neuf travées. Celui de droite en compte quatorze aux étages, les huit premières implantées en retrait derrière un corps limité à deux niveaux.
En façade arrière du corps droit, au deuxième niveau, fenêtres jumelles à arc en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. inscrites dans une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. de même forme, éclairant un couloir de cloître. À son extrémité, petit corps en retour de trois niveaux.

Corps d’entrée présentant deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à rue, percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintre. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de gauche formant tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. rectangulaire sous toit en bâtièreToit à deux versants., percée d’une haute fenêtre en triple meurtrière (aujourd’hui obturée). Au sommet, deux fenêtres jumelées comprises dans un encadrement en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. À ce niveau, deux autres petites fenêtres jumelées sur la face latérale. À droite, à front de rue, large travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée à façade-pignon de deux niveaux, percée d’un imposant portail à encadrement en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.; entrée rectangulaire sous jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d’imposte plus élevé devancé d’une statue de la Vierge à l’Enfant. Au-dessus, quatre fenêtres jumelées flanquant une haute croix accompagnée des lettres «A Ω». Aux niveaux supérieurs, façade-pignon en retrait percée de deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de quatre fenêtres jumelles.

Implantée sur un corps de deux niveaux abritant divers locaux, haute chapelle de plan basilical à chevet semi-circulaire. Murs enduits. Fenêtres, arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. et niches à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Voûtes en berceau à lunettes coupées de doubleaux.

Sources

Archives
AVB/TP 61272 (1946), 60846 (1951), 69342 (1958), 80766 (1963), 105754 (1993), 113131 (2004).

Ouvrages

VAN KRIEKINGE, D., Essai de toponymie laekenoise, Laeken, 1995, s.p.

Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Lima (avenue de)», 1953.