Recherches et rédaction

2018

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireL’avenue Rommelaere relie la rue Théophile De Baisieux à la place Gustave Pattijn et l’avenue Joseph De Heyn, sur le territoire de Jette. Elle débute par un tronçon irrégulier et dédoublé, puis se raccorde à la courbe décrite par l’avenue Ernest Masoin. Longeant l’hôpital Brugmann au sud, elle croise au nord les avenues Édouard Kufferath, Adrien Bayet, Stiénon, Albert Brachet et Thiriar. À partir de l’avenue Stiénon, l’artère continue sur Jette.

L’avenue trouve son origine dans la rue des Cailloux, qui fut élargie et redressée par arrêté royal du 03.07.1921. Avec les avenues Ernest Masoin, Jean-Joseph Crocq et Stiénon, elle forme une ceinture d’artères prévues dès 1906 pour border l’îlot trapézoïdal destiné à accueillir l’hôpital Brugmann (voir notice). Jusqu’à l’échange de terrains réalisé en 1925 entre la Ville de Bruxelles et Jette pour l’inclusion de l’hôpital dans le territoire de la première, l’artère courait entièrement sur Jette. À l’instar d’autres artères proches de Brugmann, sa dénomination, attribuée par arrêté du Collège de la Ville de Bruxelles du 27.07.1926, rend hommage à un médecin, Guillaume Rommelaere (1836-1916), qui fut recteur de l’Université libre de Bruxelles.

Comme l’avenue Ernest Masoin, l’avenue Rommelaere est dotée en son centre d’une double ligne de tram qui s’étend jusqu’à l’avenue Stiénon, vers laquelle elle bifurque ensuite.

Côté impair, l’avenue présente encore plusieurs habitations érigées à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle le long de ce qui était alors la rue des Cailloux. Parmi elles, les nos3 à 29 et 115b à 131, deux enfilades de maisons ouvrières néoclassiques respectivement implantées en retrait et en ressaut de l’alignement général de l’avenue. Devant la première a été aménagé un terre-plein arboré. Pointons en outre le no101, de style éclectique, ainsi que les nos103 (1922), 109 et 111, d’inspiration Beaux-Arts. Le reste de l’artère se bâtit essentiellement dans les années 1950 et 1960, de maisons et d’immeubles à appartements modernistes.

Sources

Archives
AVB/AR rues, boite 20-24, cote 21, no4 (
27.07.1926).
AVB/PP 3503 (1931).

Ouvrages
VAN KRIEKINGE, D., Essai de toponymie laekenoise, Laeken, 1995, s.p.
VAN NIEUWENHUYSEN, P., Toponymie van Laken (thèse de doctorat en Philologie germanique), UCL, Louvain-la-Neuve, 1998, p. 1665.

Cartes / plans
Laeken et environs – 1908.