Typologie(s)

maison d’habitation

Intervenant(s)

René CAUWEarchitecte1911

Styles

Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016-2017

id

Urban : 36146
voir plus

Description

Imposante habitation de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., architecte René Cauwe, millésimée «ANNO / 1911» à l’étage et occupée à partir de 1912 par un représentant de brasserie. La maison fut primée au concours de façades organisé par la Commune pour les années 1911-1912.

Elle se situe au sein d’une enfilade particulièrement cohérente d’immeubles dotés d’un jardinet avant, allant du no86 au no150.

Vers l’avenue, deux corps accolés. À gauche, long corps étroit perpendiculaire à la rue, de deux niveaux sous toiture en bâtièreToit à deux versants. à pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. À droite, corps principal de deux niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toiture en bâtièreToit à deux versants. en L à pignons, dont un coiffant la seconde travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. À l’arrière, au-delà de ce qui devait être une cour, aujourd’hui couverte, troisième corps, de plan en L, également de deux niveaux sous toit en bâtièreToit à deux versants. à deux pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Dans l’angle du L, petit corps d’un seul niveau.

Façades en briques rouges, rehaussées de pierre blanche et de pierre bleue. Pignons à gradins.

Vers l’avenue, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du corps gauche d’entrée. Seconde travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du corps droit en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et percée de fenêtres jumelles. Porte à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. sous archivolte et petit édicule abritant une lanterne, à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement., pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et dôme à lanternonPetite construction de plan centré, située au faîte du toit.. Fenêtres à un ou deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. et/ou traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. sur coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc.. Tympans ornés de bas-reliefs à cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale., coquilleOrnement symétrique figurant une coquille Saint-Jacques ou un coquillage s’en rapprochant., mascaronDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque., etc. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants.. Soubassement percé d’une entrée de garage à droite en 1947. Petite lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à pignon à fermette. Porte conservée, à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade., en éventail en imposte, et vitrage jaune à mise en plomb. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des niveaux supérieurs remplacés.

Clôture du jardinet remplacée.

Sources

Archives
AVB/IP II 684 (1903-1915).
AVB/TP 57528 (1947).

Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Richard Neybergh (rue)», 1911, 1912.