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Avenue de la Forêt
Cette notice concerne la partie de la voirie située sur Bruxelles Extension Sud. Consulter la notice de la partie de voirie sur Ixelles.
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
L'avenue de la Forêt se partage entre les territoires de la commune d'Ixelles (nos 1 à 23 et 2 à 52) et de la Ville de Bruxelles (nos 101 à 119 et 150 à 200). Elle débute au carrefour formé par les avenues du Derby, d'Italie et du Venezuela et se termine avenue Franklin Roosevelt. Sur Bruxelles, elle est coupée par l'avenue de l'Uruguay et donne accès au val de la Futaie et au square des Nations.
Le tracé de l'avenue de la Forêt est antérieur au percement de l'avenue Franklin Roosevelt. Il correspond grosso modo à un ancien chemin vicinal dit Wallmegat ou Wallmestraat. Alors sur le territoire d'Ixelles, celui-ci fut élargi et prolongé suivant les arrêtés royaux du 22.10.1885 et du 19.09.1892. Au début du XXe siècle, l'artère longe de grandes propriétés arborées, bâties de pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., de maisons de campagne, parfois dotées de serresBâtiment indépendant, à parois translucides, où l’on abrite les plantes l’hiver et cultive des végétaux sensibles au froid. Contrairement au jardin d’hiver, la serre ne constitue pas une pièce de vie. ou d'écuries. Les derniers vestiges de cette première phase de construction sont le no 150, une villa de style pittoresqueLe style cottage (de la fin du XIXe au milieu du XXe s.) s’inspire de l’architecture rurale, et particulièrement des « cottages » anglais. Il se caractérise par l’emploi d’éléments de bois ou de faux bois : garde-corps, colombages, fermes apparentes, etc. Des formes pittoresques, particulièrement celles des toitures, enrichissent les volumes., le no 2 du val de la Futaie (voir ce no), ainsi qu'une habitation de campagne remise au goût jourOuverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension. en 1925 (voir no 101).
Le tracé actuel de l'avenue est décidé par les arrêtés royaux du 23.03.1907 et du 16.07.1907 qui ratifient le plan du quartier du Solbosch dans son ensemble. Suite à l'arrêté royal du 05.09.1930, ce tracé est légèrement modifié. Le nom actuel de l'artère, défini lui aussi par l'arrêté royal du 23.03.1907, vient du fait qu'elle mène à la forêt de Soignes.
Le bâti actuel de l'avenue s'édifie principalement entre 1925 et 1965. La fin des années 1930 et les années 1950 représentent les phases de construction les plus intensives. Des villas cossues, parfois jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux., occupent le côté impair de l'artère ainsi que le côté pair jusqu'à l'entrée du val de la Futaie. Citons le no 113 de l'architecte Théophile Pholien (1938), caractérisé par un mélange surprenant de lignes modernistesLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. et de jeux de briques typiques de l'Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., que viennent coiffer des toitures démesurées. Le reste du côté pair est bâti de maisons mitoyennes de type bel étage. Quelques immeubles à appartements complètent l'ensemble, comme le no 103, d'inspiration modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. mêlée d'Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., conçu en 1936 par l'architecte Robert Hennig et agrandi ultérieurement par l'ajout d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur garage sous haute toiture mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson..
Le style néo-traditionnel domine. Le modernismeLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. est représenté par le no 176 (voir ce no) et l'Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. par les nos 103 (voir ce no), 180 et 186 (voir ce no). Au no 200, à l'angle de l'avenue Franklin Roosevelt, un immeuble contemporain a pris la place d'une ancienne station-service de 1952 (architecte Ch. Hoing), qui était conçue, sur demande de la Ville, dans le même style que la plupart des habitations de l'artère. L'architecte Albert Wenmaeckers signe les plans des nos 160, 162 et 172, Stanislas Jasinski signe ceux du no 115.
Le tracé de l'avenue de la Forêt est antérieur au percement de l'avenue Franklin Roosevelt. Il correspond grosso modo à un ancien chemin vicinal dit Wallmegat ou Wallmestraat. Alors sur le territoire d'Ixelles, celui-ci fut élargi et prolongé suivant les arrêtés royaux du 22.10.1885 et du 19.09.1892. Au début du XXe siècle, l'artère longe de grandes propriétés arborées, bâties de pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., de maisons de campagne, parfois dotées de serresBâtiment indépendant, à parois translucides, où l’on abrite les plantes l’hiver et cultive des végétaux sensibles au froid. Contrairement au jardin d’hiver, la serre ne constitue pas une pièce de vie. ou d'écuries. Les derniers vestiges de cette première phase de construction sont le no 150, une villa de style pittoresqueLe style cottage (de la fin du XIXe au milieu du XXe s.) s’inspire de l’architecture rurale, et particulièrement des « cottages » anglais. Il se caractérise par l’emploi d’éléments de bois ou de faux bois : garde-corps, colombages, fermes apparentes, etc. Des formes pittoresques, particulièrement celles des toitures, enrichissent les volumes., le no 2 du val de la Futaie (voir ce no), ainsi qu'une habitation de campagne remise au goût jourOuverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension. en 1925 (voir no 101).
Le tracé actuel de l'avenue est décidé par les arrêtés royaux du 23.03.1907 et du 16.07.1907 qui ratifient le plan du quartier du Solbosch dans son ensemble. Suite à l'arrêté royal du 05.09.1930, ce tracé est légèrement modifié. Le nom actuel de l'artère, défini lui aussi par l'arrêté royal du 23.03.1907, vient du fait qu'elle mène à la forêt de Soignes.
Le bâti actuel de l'avenue s'édifie principalement entre 1925 et 1965. La fin des années 1930 et les années 1950 représentent les phases de construction les plus intensives. Des villas cossues, parfois jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux., occupent le côté impair de l'artère ainsi que le côté pair jusqu'à l'entrée du val de la Futaie. Citons le no 113 de l'architecte Théophile Pholien (1938), caractérisé par un mélange surprenant de lignes modernistesLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. et de jeux de briques typiques de l'Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., que viennent coiffer des toitures démesurées. Le reste du côté pair est bâti de maisons mitoyennes de type bel étage. Quelques immeubles à appartements complètent l'ensemble, comme le no 103, d'inspiration modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. mêlée d'Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., conçu en 1936 par l'architecte Robert Hennig et agrandi ultérieurement par l'ajout d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur garage sous haute toiture mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson..
Le style néo-traditionnel domine. Le modernismeLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. est représenté par le no 176 (voir ce no) et l'Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. par les nos 103 (voir ce no), 180 et 186 (voir ce no). Au no 200, à l'angle de l'avenue Franklin Roosevelt, un immeuble contemporain a pris la place d'une ancienne station-service de 1952 (architecte Ch. Hoing), qui était conçue, sur demande de la Ville, dans le même style que la plupart des habitations de l'artère. L'architecte Albert Wenmaeckers signe les plans des nos 160, 162 et 172, Stanislas Jasinski signe ceux du no 115.
Archives
AVB/TP 46820 (1908) ; 27866 (1922) ; 34094 (1925) ; 76793 (1930) ; 103 : 51582 (1936) ; 13 : 56160 (1938) ; 103 : 51582 (1936) ; 115 : 69826 (1959) ; 160 : 78524 (1962) ; 162 : 63385 (1954) ; 172 : 72045 (1961) ; 180 : 48184 (1937) ; 200 : 60884 (1952).
AVB/PP 3603.
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, 1932.
AVB/TP 46820 (1908) ; 27866 (1922) ; 34094 (1925) ; 76793 (1930) ; 103 : 51582 (1936) ; 13 : 56160 (1938) ; 103 : 51582 (1936) ; 115 : 69826 (1959) ; 160 : 78524 (1962) ; 162 : 63385 (1954) ; 172 : 72045 (1961) ; 180 : 48184 (1937) ; 200 : 60884 (1952).
AVB/PP 3603.
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, 1932.
Abréviations | Recherches et rédaction : Marie-Hélène Genon, 2006-2007.