Typologie(s)

dépendances
hôtel particulier

Intervenant(s)

Oscar SIMONarchitecte1889

V. EVRARDarchitecte1903

Styles

Éclectisme d'inspiration pittoresque

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Sud (Apeb - 2005-2008)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2005-2006

id

Urban : 16048
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Description

À l'angle de l'avenue Louise et du boulevard de La Cambre, imposant hôtel particulier d'inspiration néo-médiévale. Édifié en 1889 par l'architecte Oscar Simon (signature en façade), l'hôtel fut légèrement agrandi et transformé (logette sur l'angle, galerie à l'arrière, intérieur) en 1903 (architecte V. Evrard), en 1904 (nouvelles écuries et remise, mur de clôture), en 1911 et dans les années 1930 avec notamment la couverture de la cour. Partiellement converti en restaurant et abîmé en 1989 par la perte de certaines menuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC., par le gabarit modifié de certaines baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. et la construction d'un bâtiment de style postmoderne dans la cour. Cet hôtel, dans un piteux état aujourd'hui, témoigne cependant encore du faste des anciennes constructions d'angle de l'avenue Louise.

Sous une imposante toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., façades de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. irrégulières avenue Louise, d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. et, boulevard de La Cambre, de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. irrégulières de hauteur dégressive, les deux dernières sous toiture en appentisToit à un seul versant.. L'élévation compte trois niveaux, dans lesquels s'intercale parfois un demi-niveau suivant les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. en pierre bleue, pierre de Gobertange et grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. brun avenue Louise et enduite à l'angle de l'avenue et du boulevard de La Cambre. La façade du côté de l'avenue Louise est la mieux conservée et offre une composition irrégulière, rehaussée d'une logette, d'une bretèche et d'un balcon couvert. Fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle abîmée, caractérisée par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en bâtièreToit à deux versants. au 3e niveau. La toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. est sommée d'un épi de faîtage et peuplée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous petits toits également en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. Sa forme est particulièrement originale : ne suivant pas le plan de l'angle du bâtiment, elle fait saillie à angle droit. La dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. boulevard de La Cambre abrite une galerie à deux arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. sur colonnes doriques, autrefois surmontée d'une terrasse à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps., reliée à la rue par un emmarchement. Plus loin, un mur de clôture est percé d'un portail à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en mitreUn élément est dit en mitre lorsque son tracé se compose de deux droites se rejoignant en pointe.. Corniches largement débordantes à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..

Sources

Archives
AVB/TP 14431 (1889), 1998 (1903), 4739 (1904), 634, 25324 (1911), 49059 (1937), 50725 (1939), 93294 (1989).