Typologie(s)

hôtel particulier
dépendances

Intervenant(s)

Françoise BLOMMEarchitecte1989

Styles

Régionaliste
Historicisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Sud (Apeb - 2005-2008)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2006-2007

id

Urban : 16115
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Description

Remarquable hôtel particulier à trois façades, conçu en 1928 par l'architecte Paul Bonduelle, d'inspiration historiciste anglaise. Il est occupé depuis 1986 par l'Institut d'Études des Religions et de la Laïcité de l'Université libre de Bruxelles.

Au no 4 de l'avenue Victoria, ancienne dépendance: petit bâtiment à usage de garage, édifié dans le même style, probablement par P. Bonduelle également. Il est transformé en 1989 par l'architecte Françoise Blomme pour servir à l'Institut.

Le bâtiment principal est signalé par ses imposantes toitures percées d'un double registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Façades de deux niveaux, en briques, rehaussées de pierre blanche. À front de l'avenue, façade de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. sous toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. R.d.ch. ajouré d'arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., abritant l'entrée principale. Étage percé de fenêtres rectangulaires. Sur l'angle, baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à trois pans montant sur deux niveaux, à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. ; elle éclaire le salon. Façade latérale seulement percée de deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, séparées par la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  de cheminée. Façade arrière particulièrement soignée, devancée d'un avant-corps trapézoïdal entièrement ajouré, percée d'une porte sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe. ; toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. À droite, au 1er étage, loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. scandée de trois arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. ; elle est aujourd'hui close.
Lucarnes sous toiture débordante en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. et lucarnes rampantesUne lucarne est dite rampante lorsqu'elle est couverte par un appentis incliné dans le même sens que le versant du toit.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois. L'une des portes à rue est remplacée.

Intérieur. Un escalier tournant central, éclairé par un lanterneau, distribue une pièce à chaque repos. Sol en marbre gris-brun et blanc. Boiseries en chêne. Le salon est doté d'une mezzanine, actuellement close, avec décors néogothiques en lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce.. La pièce est partiellement couverte d'une voûte à lierne et tiercerons en pierre blanche. Cheminée en pierre blanche à manteauManteau de cheminée. Construction d’ordinaire en marbre, renfermant le foyer d’une cheminée. en bois. Parquet Versailles.

Au no 4 de l'avenue Victoria, ancien garage de la propriété, attenant au no 5 de la même avenue. Bâtiment d'un seul niveau sous toiture mansardée, signalé par une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. sous toiture profilée en cloche. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en serlienneTriplet formé d’une baie centrale couverte d’un arc en plein cintre et de deux petites baies latérales rectangulaires. Ces dernières sont plus basses et plus étroites que la baie centrale.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du r.d.ch. transformées en 1989.

Sources

Archives
AVB/TP 35456 (1928), 91524 (1986), 97279 (1989).

Périodiques
L'Émulation, 1932, p. 274.