Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

F. ROUSSELarchitecte1923

Styles

Beaux-Arts
Classicisme moderne

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Sud (Apeb - 2005-2008)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2006-2007

id

Urban : 16104
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Description

Formant l'angle avec le boulevard de La Cambre, hôtel particulier conçu par l'architecte F. Roussel en 1923 pour l'avocat et député Max Hallet et sa famille.

Les commanditaires lui préfèrent néanmoins leur hôtel particulier du no 346 avenue Louise, conçu une vingtaine d'années plus tôt par l'architecte Victor Horta. Actuellement siège de l'ambassade de Syrie. De style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. à l'origine, l'hôtel est largement transformé en 1940 suivant une esthétique sévère et classique.

Façade de trois niveaux sous haut toit pseudo-mansardé, comptant cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté Roosevelt, une imposante travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle traitée en oriel sous demi-dôme et une étroite travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté boulevard de La Cambre. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. en briques et simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. d'Euville actuellement peinte. Avenue Roosevelt, le rythme des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. est régulier : une sur deux est traitée en avant-corps arrondi, percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Entrée principale dans l'axe, sous balcon à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. ajouré de croisillons devançant une fenêtre sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. R.d.ch., avant-corps et tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. traités à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., certaines sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. Grilles conservées ; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. et portes remplacés.

Sources

Archives
AVB/TP 31007 (1923), 53256 (1940).

Ouvrages
HORTA, V., Mémoires. Texte établi, annoté et introduit par Cécile Dulière, Ministère de la Communauté française de Belgique, Bruxelles, 1985, p. 87.