Typologie(s)

immeuble à appartements

Intervenant(s)

René NOTÉRISarchitecte1930-1940

INCONNU - ONBEKEND1908

Styles

Art Déco

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine industriel (La Fonderie - 1993-1994)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016-2017

id

Urban : 36576
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Description

Ancien silo de la Meunerie bruxelloise, conçu en 1908 et converti en immeuble à appartements Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. par l’architecte René Notéris vers 1935. Signatures au-dessus du rez-de-chaussée «R. NOTÉRIS . ARCHTE / H. VANDEUREN . ENTRENEUR».

Historique
Fondée en 1889, la Meunerie bruxelloise s’installe aux nos8 à 13 de la rue de l’Allée Verte, dans des bâtiments existants, vraisemblablement une meunerie à vapeur conçue en 1872 pour un certain Macqué.
En 1897, la société introduit une demande de reconstruction de ses bâtiments incendiés, dont un moulin à farine. En 1907, elle requiert l’autorisation de construire un nouveau silo à front de rue, à ériger en béton armé par la firme Blaton-Aubert. En mars 1908 est introduite une nouvelle demande de reconstruction de l’usine, incendiée en janvier. Le projet comprend entre autres l’édification d’un silo semblable à celui de 1907, au même emplacement. L’entreprise occupe les bâtiments de l’Allée Verte jusqu’en 1920. Elle regroupe ensuite ses activités sur son site de l’avenue de Vilvorde à Haren. Le silo est profondément transformé et réaffecté en immeuble à appartements vers 1935; ce dernier est en tout cas habité à partir de 1937. Enfin, dans la seconde moitié des années 2000, les autres bâtiments de l’entreprise, à l’abandon, sont remplacés par deux immeubles à appartements parallèles.

Description
Immeuble de neuf niveaux sous toit plat.
Façade avant cimentée, comptant quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. symétriques séparées par des pilastres colossaux. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales marquées du troisième au huitième niveau par des oriels à pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., sur support géométrique et portant une terrasse à parapet intégrant une grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Au rez-de-chaussée, deux portes latérales, celle de gauche de garage, celle de droite, sous corniche, piétonne. Au centre, deux vitrines intégrant une porte. Bas-reliefs floraux aux allèges du premier étage et des oriels, ainsi qu’à l’entablement. Muret d’attique à ressaut axial. Portes et huisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. des vitrines métalliques conservées; grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à décor d’enroulements. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages remplacés.
Façade arrière marquée dans l’axe par des terrasses doubles séparées par mince corps à usage de rangement. Façades latérales aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., celle de gauche présentant encore dans sa partie supérieure un pan de briques animé d’arcades, reliquat du silo originel.

Sources

Archives
AVB/TP Laeken 2776 (1872), Laeken 4776 (1897), 1847 (1906), 312 (1907), 2206 (1908).

Ouvrages
CELLULE PATRIMOINE HISTORIQUE DE LA VILLE DE BRUXELLES, Promenades bruxelloises. 4. Patrimoine industriel à Laeken, Bruxelles, 1999, p. 4.
CULOT, M. [dir.], Bruxelles Hors Pentagone. Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980, fiche 30.
TRIBOT, J.-P., Bruxelles (Laeken, Haren, Neder-Over-Heembeek), Guide des communes de la Région bruxelloise, CFC-Éditions, 2005,
, p. 9.

Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie
, «Allée-Verte (rue de l’)», 1889, 1890, 1920, 1921.
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Allée-Verte», 1936, 1937.