Typologie(s)

maison d’habitation

Intervenant(s)

Albert DUMONTarchitecte1895

Auguste HEBBELYNCKarchitecte1895

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Est (Apeb - 2006-2009)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2006-2008

id

Urban : 18013
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Description

Ensemble de deux maisons de style éclectique, d'inspiration néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., conçues par les architectes Albert Dumont et Auguste Hebbelynck, 1895.

Élévations continues en briques rouges, rehaussées de pierre bleue au rez-de-chaussée et de pierre blanche aux étages. BandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. rustiques au rez-de-chaussée. Bien que la façade du no 5 soit plus large, toutes deux sont analogues, agencées en miroir. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. ou en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale., certaines à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. ou double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. À l'origine, pour les deux élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades., travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée marquée par un oriel sous toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. Au no 4, oriel supporté par une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. formant auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. pour la porte d'entrée ; de plan trapézoïdal au premier étage, rectangulaire au deuxième. Au no 5, oriel plus saillant, de plan trapézoïdal et montant de fond. La porte est transformée en fenêtre en 1950, lors d'une réorganisation des circulations de la maison. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. percée au rez-de-chaussée de deux fenêtres jumelles, celles du no 5 remplacées en 1925 par une porte de garage, elle-même remplacée en 1950 par une autre entrée carrossable flanquée d'une étroite porte piétonne. Au premier, porte-fenêtre entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. et devancée d'un balcon sur trois consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. ajouré et grillagé. Le balcon du no 5 est supprimé en 1950 et le parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. placé dans le plan de la façade, sur le modèle des fenêtres du second étage. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée ainsi qu'en travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. du no 4, dont la bâtièreToit à deux versants. est devancée d'une toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Au no 5, en travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., large lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. : tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., dont la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. axiale interrompt aujourd'hui la corniche, sous oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. flanqué d'aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. et coiffé d'un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. conservés et porte remplacée au no 4, huisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée au no 5. Grilles du jardinet conservées.

Au rez-de-chaussée du no 4, la pièce avant conserve une cheminée à hotteLa hotte d'une cheminée est le départ de son conduit, au-dessus du manteau. ornée d'une peinture. Au premier étage du no 5, la cheminée du salon présente une hotteLa hotte d'une cheminée est le départ de son conduit, au-dessus du manteau. dotée d'un miroir sous un décor de putti. Le sol de la véranda est recouvert de mosaïque à motifs floraux.

Sources

Archives
AVB/TP 4 : 6625 (1895) ; 5 : 6620 (1895), 60865 (1950).