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Rue Van Campenhout
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La rue Van Campenhout relie le square Marguerite à la rue du Noyer, croisant les rues des Confédérés et Charles Quint. La rue de l'Abdication y aboutit.
L'artère est ouverte suivant le plan d'aménagement du quartier Nord-Est, dessiné par l'architecte Gédéon Bordiau et approuvé par l'arrêté royal du 20.12.1875. Ses deux premiers tronçons apparaissent sur le plan de Bruxelles réalisé par l'Institut cartographique militaire en 1881. Au-delà de la rue Charles Quint, l'artère est représentée en pointillés, superposée à la trame du cimetière du quartier Léopold, qui s'étend entre les rues du Noyer et Charles Quint. Si les inhumations cessent en 1877, le déblai du cimetière et la création ou prolongation des rues nouvelles à travers celui-ci ne s'effectuent qu'entre 1890 et 1893.
La rue porte un nom historique, tout comme la plupart des artères du quartier, baptisées en lien avec l'histoire du jeune État belge ou celle, plus ancienne, des régions dans lesquelles il se situe. Elle rend hommage à François Van Campenhout, musicien qui composa La Brabançonne, l'hymne national belge, en 1830. Cette dénomination est adoptée par arrêtés du Collège de la Ville de Bruxelles en date des 14.04 et 15.05.1877.
La rue est principalement bâtie de maisons de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. ou d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., conçues entre 1894 et 1905.
Elle compte plusieurs maisons d'inspiration Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., dessinées par les architectes Armand Van Waesberghe (voir no 26), William Jelley (voir no 27), Gustave Strauven (voir no 51) ou encore Édouard Ramaekers (voir no 55). L'architecte Guillaume Löw y signe, en 1900, trois habitations d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. : sa maison personnelle (voir no 63) et deux jumellesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux., pourvues de vastes écuries arrière (voir no 16).
Le second tronçon de l'artère, côté impair, est occupé par le lycée La Retraite, ancien pensionnat des Dames de la Retraite du Sacré-Cœur (voir rue des Confédérés 70).
Au no 34, une parcelle bâtie en 1899 d'une remise et d'un mur de clôture à front de rue, communique avec le no 29 de l'avenue de la Brabançonne, conçus la même année par l'architecte Édouard Elle pour A. Dufourny, ingénieur en chef et Directeur des Ponts et Chaussées.
Hormis, côté pair, l'immeuble à appartements d'angle portant le no 1 square Marguerite (architectes F. C. L. De Saeger et E. C. Henry, 1968) et une maison profondément transformée en 1933 (voir no 22), aucune construction moderne ne s'insère dans le bâti originel de la rue.
La rue porte un nom historique, tout comme la plupart des artères du quartier, baptisées en lien avec l'histoire du jeune État belge ou celle, plus ancienne, des régions dans lesquelles il se situe. Elle rend hommage à François Van Campenhout, musicien qui composa La Brabançonne, l'hymne national belge, en 1830. Cette dénomination est adoptée par arrêtés du Collège de la Ville de Bruxelles en date des 14.04 et 15.05.1877.
La rue est principalement bâtie de maisons de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. ou d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., conçues entre 1894 et 1905.
Elle compte plusieurs maisons d'inspiration Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., dessinées par les architectes Armand Van Waesberghe (voir no 26), William Jelley (voir no 27), Gustave Strauven (voir no 51) ou encore Édouard Ramaekers (voir no 55). L'architecte Guillaume Löw y signe, en 1900, trois habitations d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. : sa maison personnelle (voir no 63) et deux jumellesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux., pourvues de vastes écuries arrière (voir no 16).
Le second tronçon de l'artère, côté impair, est occupé par le lycée La Retraite, ancien pensionnat des Dames de la Retraite du Sacré-Cœur (voir rue des Confédérés 70).
Au no 34, une parcelle bâtie en 1899 d'une remise et d'un mur de clôture à front de rue, communique avec le no 29 de l'avenue de la Brabançonne, conçus la même année par l'architecte Édouard Elle pour A. Dufourny, ingénieur en chef et Directeur des Ponts et Chaussées.
Hormis, côté pair, l'immeuble à appartements d'angle portant le no 1 square Marguerite (architectes F. C. L. De Saeger et E. C. Henry, 1968) et une maison profondément transformée en 1933 (voir no 22), aucune construction moderne ne s'insère dans le bâti originel de la rue.
Archives
AVB/TP 16520 (1887-1891) ; 34 : 23491 (1899) ; square Marguerite 1 et square Ambiorix 21 : 84579 (1968).
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, 1877, t. I, p. 316 ; 1890, t. I, pp. 23-30.
AVB/PP 953 (1875), 956-957 (1879).
Cartes / plans
Bruxelles et ses environs, Institut cartographique militaire, 1881 (Bibliothèque royale de Belgique, Section Cartes et Plans).
Abréviations | Recherches et rédaction : Caroline Berckmans, 2006-2008.