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Ancienne habitation personnelle de l’architecte Guillaume LÖW
Rue Van Campenhout 63
Identification
- Identifiant
- 17987
Données administratives
- Recherches et rédaction
- 2006-2008
- Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'aggromération bruxelloise
(Sint-Lukasarchief 1979)
Caractéristiques
- Intervenant(s)
- Guillaume LÖW (1900 - architecte)
- Typologie(s)
- Maison d’architecte
- Style(s)
- Éclectisme
- Néoclassicisme
Description
Ancienne habitation personnelle de l'architecte Guillaume Löw, conçue en 1900.
Maison de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., de trois niveaux sous toit mansardéUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson.. Rez-de-chaussée en pierre bleue à bossagesBossage. Saillie de la face d’un bloc de pierre par rapport au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit un sur deux lorsqu’un parement présente une alternance d’assises de blocs en bossages et de blocs dont le parement reste au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit rustique lorsque son parement est d’une taille grossière. Il est dit continu lorsqu'il se prolonge sur une assise entière., percé à l'origine de deux fenêtres transformées en porte de garage en 1922. Étages symétriques, enduitsL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. à faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre. et rehaussés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale plus large, devancée d'un balcon à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse ou une porte-fenêtre. en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. au second. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires aux deux premiers niveaux, à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. dédoublé au dernier. Décor de sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. : deux tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. d'allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. présentant un profil féminin sur fond d'outils d'architecte, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de palmettesOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe. stylisées à l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Trois lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., la principale à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement.. Porte conservée. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à l'origine à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-boisPetit-bois, petit-fer. Petit élément en bois ou en fer subdivisant le vitrage d’un châssis. et verre coloré. Les fenêtres du rez-de-chaussée étaient entièrement ornées de vitraux et celles du premier étage dotées d'un brise-vue en vitrail.
Au premier étage, la pièce avant abritait le bureau de l'architecte. Elle conserve un plafond à poutres apparentes, ainsi qu'une cheminée à hotteLa hotte d'une cheminée est le départ de son conduit, au-dessus du manteau. ornée d'un profil féminin en relief. Dans la pièce centrale, à usage de salle à manger, les murs sont ornés d'imitations de tapisseries en camaïeu, inspirées des œuvres de Teniers (HEYMANS, V., 1994, fig. 224-245). Le plafond est lui aussi structuré par des poutres. À l'arrière, vérandaJardin d’hiver ou véranda. Largement vitré, adossé à la façade arrière d’un bâtiment, le jardin d’hiver constitue une pièce d’agrément où l’on profite l’hiver des rayons du soleil dans une atmosphère de plantes vertes. Contrairement à la serre dont il dérive, le jardin d’hiver est une pièce de vie. à fenêtre ornée d'un vitrail.
Maison de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., de trois niveaux sous toit mansardéUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson.. Rez-de-chaussée en pierre bleue à bossagesBossage. Saillie de la face d’un bloc de pierre par rapport au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit un sur deux lorsqu’un parement présente une alternance d’assises de blocs en bossages et de blocs dont le parement reste au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit rustique lorsque son parement est d’une taille grossière. Il est dit continu lorsqu'il se prolonge sur une assise entière., percé à l'origine de deux fenêtres transformées en porte de garage en 1922. Étages symétriques, enduitsL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. à faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre. et rehaussés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale plus large, devancée d'un balcon à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse ou une porte-fenêtre. en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. au second. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires aux deux premiers niveaux, à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. dédoublé au dernier. Décor de sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. : deux tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. d'allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. présentant un profil féminin sur fond d'outils d'architecte, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de palmettesOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe. stylisées à l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Trois lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., la principale à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement.. Porte conservée. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à l'origine à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-boisPetit-bois, petit-fer. Petit élément en bois ou en fer subdivisant le vitrage d’un châssis. et verre coloré. Les fenêtres du rez-de-chaussée étaient entièrement ornées de vitraux et celles du premier étage dotées d'un brise-vue en vitrail.
Au premier étage, la pièce avant abritait le bureau de l'architecte. Elle conserve un plafond à poutres apparentes, ainsi qu'une cheminée à hotteLa hotte d'une cheminée est le départ de son conduit, au-dessus du manteau. ornée d'un profil féminin en relief. Dans la pièce centrale, à usage de salle à manger, les murs sont ornés d'imitations de tapisseries en camaïeu, inspirées des œuvres de Teniers (HEYMANS, V., 1994, fig. 224-245). Le plafond est lui aussi structuré par des poutres. À l'arrière, vérandaJardin d’hiver ou véranda. Largement vitré, adossé à la façade arrière d’un bâtiment, le jardin d’hiver constitue une pièce d’agrément où l’on profite l’hiver des rayons du soleil dans une atmosphère de plantes vertes. Contrairement à la serre dont il dérive, le jardin d’hiver est une pièce de vie. à fenêtre ornée d'un vitrail.
Archives
AVB/TP 23524 (1900), 24615 (1922).
Ouvrages
HEYMANS, V., Architecture et Habitants. Les intérieurs privés de la bourgeoisie à la fin du XIXe siècle (Bruxelles, quartier Léopold – extension nord-est) (thèse de doctorat en Histoire de l'Art), Université libre de Bruxelles, Bruxelles, 1994, fig. 224-245.
AVB/TP 23524 (1900), 24615 (1922).
Ouvrages
HEYMANS, V., Architecture et Habitants. Les intérieurs privés de la bourgeoisie à la fin du XIXe siècle (Bruxelles, quartier Léopold – extension nord-est) (thèse de doctorat en Histoire de l'Art), Université libre de Bruxelles, Bruxelles, 1994, fig. 224-245.
Périodiques
L'Émulation, 1904, pl. 45.
L'Émulation, 1904, pl. 45.
Abréviations | Recherches et rédaction : 2006-2008.