Typologie(s)

Banc

Intervenant(s)

Gédéon BORDIAUarchitecte1897

Statut juridique

Classé depuis le 18 novembre 1976

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Est (Apeb - 2006-2009)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2009-2010

id

Urban : 18719
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Description

Situées de part et d’autre de l’allée centrale du parc côté ouest, deux exèdres à colonnadeRangée de colonnes et l'entablement qu'elles supportent. néoclassiques en petit granit du Hainaut, conçues en 1897 à l’occasion de l’Exposition universelle par Gédéon Bordiau, l’architecte en charge de l’événement.

Gravure représentant l’une des exèdres conçues par Gédéon Bordiau à l’occasion de l’Exposition universelle de 1897, [i]Bruxelles Exposition 1897[/i], Rossel, Bruxelles, 1897, p. 226 (collection AAM).

Destinées à être conservées après l’Exposition, ces fabriques de jardin sont conçues à la fois comme des lieux de repos et comme des éléments structurants du parc. Elles sont en effet implantées dans l’axe des deux pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. conçus par Bordiau en 1880, dont la verrière semi-circulaire répond à la forme concave des exèdres. Seul le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. nord subsiste toutefois aujourd’hui (voir le Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire) son pendant sud ayant été remplacé par un bâtiment moderniste (voir les Musées royaux d’Art et d’Histoire). La pierre des exèdres fut fournie gratuitement par les maîtres de carrière hennuyers, qui voyaient en l’Exposition une occasion de promouvoir leur industrie. L’État prit quant à lui en charge les frais du chantier.

Parc du Cinquantenaire, vue du <a href='/fr/glossary/239' class='info'>pavillon<span>Le toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.</span></a> nord de 1880 depuis l’arrière de l’exèdre implantée dans son axe, tous deux conçus par Gédéon Bordiau (photo 2010).

De plan en demi-cercle, les exèdres présentent un stylobate orné de tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau., enserrant un banc sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., celui de l’édifice sud aujourd’hui lacunaire. La colonnadeRangée de colonnes et l'entablement qu'elles supportent. est formée par des colonnes à base attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. et chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. toscan, ainsi que par quatre larges piliersSupport vertical de plan carré. flanqués de colonnes engagées, l’ensemble sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. toscan.

Exèdre conçue en 1897 par Gédéon Bordiau au parc du Cinquantenaire, coupe (BOAS, S., CORTEN, I., 2002-2003).

Selon le projet, l’entablement devait porter la mention « Exposition internationale de 1897 » et les piliersSupport vertical de plan carré. une série de noms, peut-être ceux des maîtres de carrière.

Classement 18.11.1976.

Sources

Archives
AGR/Ministère des Travaux publics, Administration des Ponts et Chaussées, Bâtiments civils, inventaire T039/07, indicateur 602, boîte 163.

Ouvrages
BOAS, S., CORTEN, I., Inventaire du petit patrimoine du parc du Cinquantenaire, étude inédite réalisée pour la Fondation Roi Baudouin, 2002-2003.
CARTUYVELS, S., Parc du Cinquantenaire, histoire du parc, étude inédite réalisée pour la Fondation Roi Baudouin, 2003, p. 128.
HENNAUT, E. (dir.), Parc du Cinquantenaire, le complexe architectural dans ses relations avec le parc, étude réalisée pour la Fondation Roi Baudouin, Archives d’Architecture moderne, 2003, pp. 26, 124.