Typologie(s)
sculpture et monument commémoratif
Intervenant(s)
André GODART – 1964-1970
Odon DUPIRE – architecte – 1964-1970
A. LIPSKI – architecte – 1964-1970
Jacques LEWIN – architecte – 1964-1970
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine contemporain (Urbat - 1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)
- Inventaire du patrimoine architectural 1939-1999 (ULB)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique
- Esthétique
- Historique
- Social
- Technique
- Urbanistique
Recherches et rédaction
2016, 2019
id
Urban : 36365
Description
Monument commémoratif conçu en 1964 par l’architecte André Godart, en collaboration avec l’architecte Odon Dupire et les ingénieurs-conseils A. Lipski
et Jacques Lewin, et
érigé de 1968 à 1970. Implanté au centre du square des Martyrs Juifs, créé pour
l’occasion, le mémorial fut inauguré le 19.04.1970.
Historique
L’érection du monument résulte d’un concours lancé en 1964 par l’Union des Déportés Juifs de Belgique. Le choix de Cureghem pour l’implantation de ce monument national s’explique par la présence historique d’une importante communauté juive dans le quartier, ainsi que par l’existence d’une résistance active dans la commune durant la Seconde Guerre mondiale. Un second mémorial, conçu en 1978 par le même André Godart, fut ajouté sur la face sud-ouest du monument, en hommage aux Juifs de Belgique tombés dans la Résistance à l’occupant nazi. Classé comme monument le 23.10.2003, l’ensemble a été restauré en 2012-2013 par le bureau d’architecture Origin.
Description
Formé par de hauts murs de béton armé brut de décoffrage, le monument présente un plan hexagonal. Implantés en décalage, ses pans de mur ménagent quatre entrées, la principale à l’angle sud, les trois autres aux angles sud-est, nord-est et nord-ouest. À l’intérieur, le pan oriental accueille une estrade de plan triangulaire, à escaliers latéraux, surmontée d’une structure de poutrelles d’acier formant un triangle inversé, l’ensemble dessinant une étoile de David. Le mur derrière l’estrade est orné d’une menorah, chandelier à sept branches, fait de chaînes d’acier. L’estrade surmonte une crypte, accessible par la droite et éclairée par une fenêtre à trois pans sous la pointe du triangle. Elle a été transformée en espace didactique. Les autres faces intérieures du mémorial sont couvertes de dalles de granit noir gravées des noms d’environ 24.000 déportés juifs et bordées par des gradins à quatre degrés pavés de dalles triangulaires, dont le tracé suit les ressauts des murs. Percée dans le mur sud-est, l’entrée principale est composée de trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. séparées par des pans de mur perpendiculaires bordant des marches. La face extérieure du mur porte le nom du mémorial en hébreux, français et néerlandais. À gauche de l’entrée, le mur sud-ouest, plus long, est ajouré d’un motif d’étoile de David. Les entrées sont closes de grilles à éléments verticaux.
Historique
L’érection du monument résulte d’un concours lancé en 1964 par l’Union des Déportés Juifs de Belgique. Le choix de Cureghem pour l’implantation de ce monument national s’explique par la présence historique d’une importante communauté juive dans le quartier, ainsi que par l’existence d’une résistance active dans la commune durant la Seconde Guerre mondiale. Un second mémorial, conçu en 1978 par le même André Godart, fut ajouté sur la face sud-ouest du monument, en hommage aux Juifs de Belgique tombés dans la Résistance à l’occupant nazi. Classé comme monument le 23.10.2003, l’ensemble a été restauré en 2012-2013 par le bureau d’architecture Origin.
Description
Formé par de hauts murs de béton armé brut de décoffrage, le monument présente un plan hexagonal. Implantés en décalage, ses pans de mur ménagent quatre entrées, la principale à l’angle sud, les trois autres aux angles sud-est, nord-est et nord-ouest. À l’intérieur, le pan oriental accueille une estrade de plan triangulaire, à escaliers latéraux, surmontée d’une structure de poutrelles d’acier formant un triangle inversé, l’ensemble dessinant une étoile de David. Le mur derrière l’estrade est orné d’une menorah, chandelier à sept branches, fait de chaînes d’acier. L’estrade surmonte une crypte, accessible par la droite et éclairée par une fenêtre à trois pans sous la pointe du triangle. Elle a été transformée en espace didactique. Les autres faces intérieures du mémorial sont couvertes de dalles de granit noir gravées des noms d’environ 24.000 déportés juifs et bordées par des gradins à quatre degrés pavés de dalles triangulaires, dont le tracé suit les ressauts des murs. Percée dans le mur sud-est, l’entrée principale est composée de trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. séparées par des pans de mur perpendiculaires bordant des marches. La face extérieure du mur porte le nom du mémorial en hébreux, français et néerlandais. À gauche de l’entrée, le mur sud-ouest, plus long, est ajouré d’un motif d’étoile de David. Les entrées sont closes de grilles à éléments verticaux.
Sources
Archives
ACA/Urb. 42514 (11.10.1966).
Ouvrages
DE CALUWÉ, D., Cureghem. Partie 1.
Contexte historique, Beeldenstorm et.
al., 2013, pp. 13, 48.
VAN AUDENHOVE, J., Les rues d’Anderlecht,
Commémoration du vingtième anniversaire de la fondation d’Anderlechtensia,
C.A.F.H.A, 1995, p. 167.
Périodiques
DIDERICH, R. et JACOBS, M., «Monuments et biens protégés à Anderlecht –
suite», Anderlechtensia, septembre
2003.
VANCOPPENOLLE, E., «24.036 namen in zwart
marmer», Brussel Deze Week,
17.01.2013, p. 8.