Typologie(s)

entrepôt/dépôt
maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

René HOUSIAUXarchitecte1923

Styles

Beaux-Arts

Inventaire(s)

  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016, 2019

id

Urban : 34871
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Description

Immeuble de rapport de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., à rez-de-chaussée commercial et magasin arrière, conçu en 1923 par l’architecte René Housiaux pour J. et K. Klimis, spécialisés en éponges et peaux de chamois. Signature sur le soubassement «RENÉ Housiaux / ARCHITECTE». L’entreprise est toujours référencée à cette adresse aujourd’hui, comme le confirme une plaque métallique à gauche de l’entrée cochère.

Élévation de cinq niveaux sous toiture mansardée et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales aux étages. Rez-de-chaussée en pierre bleue en partie inférieure et simili-pierre blanche en partie supérieure. Étages en briques rouges, rehaussés de simili-pierre blanche. Porte piétonne, vitrine et porte cochère séparées par des piliersSupport vertical de plan carré. à colonnes renflées engagées. Aux étages, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. À gauche, bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. de deux niveaux sous terrasse; culot en panier de fruits. À droite, trois balcons de même plan. Simples garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... au dernier niveau, celui-ci doté d’une enseigne en lettres découpées «J. K. KLIMIS EPONGES», partiellement conservée. Haute corniche de bois, à gorge enduite. Deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC.. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. Porte conservée, à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. grillés, la grille d’imposte intégrant l’initiale «K».
À l’intérieur, cage d’escalier centrale à angles coupés, avec ascenseur central. Un appartement par étage.

À l’arrière, corps arrière à usage de magasins, sous toit plat.

Sources

Archives
ACA/Urb. 18061 (13.03.1925).

Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Aviation (square de l’)», 1914.